L'Estaque et le cinéma
Robert Guédiguian
Trait d’union entre mer et colline, l’Estaque est au cœur des films de Robert Guédiguian. L’Estaque reste aujourd’hui l’un des quartiers les plus authentiques de Marseille. Ancien hameau de pêcheurs, puis port industriel à partir du XIXe siècle, il est devenu, grâce au cinéaste, symbole de partage et d’authenticité
#cinéma
La maison est situé à côté de l'ancien cinéma le Rio - aujourd'hui le PIC - télématique : un pole instrumental contemporain.
Le chemin des peintres
Art Direction & Photography
Les paysages naturels et industriels de L'Estaque ont été une source d'inspiration pour de grands artistes Français qui y séjournèrent entre 1870 et 1914, tels que l'écrivain Émile Zola, les peintres Paul Cézanne, Georges Braque, André Derain, Raoul Dufy, Othon Friesz, Albert Marquet, et Auguste Renoir qui déclara le paysage de L'Estaque « le plus beau du monde ».
De la terrasse de la maison côté rue, ou de la chambre nous pouvons apercevoir le spectacle que Braque a peint dans l'un des premiers tableau cubiste.
le Viaduc à l'Estaque nous montre une vue du village représenté sous forme d'un amas de maisons identiques séparées par quelques pins maritimes. Au sommet de cette accumulation, se trouve le viaduc.
Les courées
La courée est une forme d’habitat ouvrier mélangeant les caractéristiques de l’ habitat collectif à l’habitat individuel.
Certains habitants des courées, les plus anciens, parlent du temps où leurs parents et parfois grands-parents sont arrivés d'Italie et d'Espagne à Marseille et à l'Estaque pour travailler dans les usines. La mémoire ouvrière des courées est reliée à la précarité des conditions de vie, difficiles et laborieuses, qui allaient de pair avec une entraide et une solidarité familiale et de voisinage plus forte qu’aujourd’hui. La population des courées présentait alors une grande homogénéité sociale, puisque la plupart de ses habitants étaient des ouvriers.